OLYMPE AUTOUR DU MONDE

Port-Grimaud est un endroit vraiment charmant, surtout hors saison; les trois semaines que nous y aurons passées pour préparer le convoyage auront été enchanteresses. Pour un peu, Maryse aurait bien convaincu son captain préféré de rester dans la région plutôt que de courir le monde! Mais voilà, ce n'est pas si près du but que ce dernier allait faiblir; aussi, la date du 15 juin fut-elle arrêtée pour quitter Port-Grimaud et remonter vers des eaux plus fraîches, celles de la Bretagne nord.

Ce convoyage, nous ne souhaitions pas le faire seuls pour débuter et prendre en main le bateau. Aussi avons-nous appelé du renfort auprès d'amis navigateurs : Jean-Marie, ancien collègue de travail et son épouse Françoise, Michel, ami lyonnais et son épouse Martine qui, finalement, ne nous accompagnera pas.

La veille du départ : il ne faut pas se laisser abattre!

Nous décidâmes de joindre l'utile à l'agréable; outre l'aspect convoyage et découverte du bateau, un peu de tourisme serait aussi bienvenu. Nous définîmes les grandes lignes de ce périple avec comme seul objectif une arrivée au plus tard le 15 juillet, Jean-Marie et Françoise ayant une  contrainte familiale. Au programme, Corse, Baléares, Sud de l'Espagne, Cadix, Lisbonne, une escale autour du Cap Finisterre puis route directe jusqu'à Trébeurden, nouveau port d'attache du bateau.

1ère étape : Port-Grimaud-Calvi

Les amarres sont larguées le 15 juin à 16h, direction le poste de distribution de gasoil. La pluie étant tombée deux heures plus tôt, le responsable de la station a dû juger que personne ne sortirait cet après-midi (eh oui, ici ce n'est pas la Bretagne!) et a fermé la station; nous en sommes quittes pour aller faire notre plein dans la marina voisine de Cogolin.

Le vent de sud-ouest est bien établi force 5, ce qui promet une traversée agréable et rapide; en effet, le lendemain à 6h, nous prenons une bouée dans la baie de Calvi, après s'être fait refuser d'entrer dans la marina, faute de places dont beaucoup étaient libres : nous entrons dans un autre monde! Un peu plus de 8 noeuds de moyenne pour une prise en main, le nouveau captain est néanmoins satisfait.

2ème étape : Calvi-Ajaccio

Une journée de farniente dans la baie de Calvi, quelques approvisionnements de produits corses et nous repartons le 17 juin vers le sud, au moteur car le vent est complètement tombé mais le soleil rayonnant dans un bleu azur.

La côte est, et sera, un véritable enchantement jusqu'à la baie d'Ajaccio. Nous mouillons le midi pour le déjeuner dans la baie de Galéria. Puis, sans attendre la digestion, cap est mis sur la Girolata où le bain est de rigueur, puis sur les calanques de Piana où nous mouillerons pour la nuit dans un cadre enchanteur. Maryse s'est prise d'une passion pour les tours génoises et nous devons nous en approcher systématiquement pour permettre à une photographe à la vocation tardive, mais subite, de les mitrailler sous toutes les coutures.

Lendemain matin, 18 juin, baignade générale sauf pour Maryse qui préfère rester sur le bateau (on ne sait jamais!!). Premier incident, l'échelle de coupée se dessoude, Françoise tombe à l'eau et ... refait surface! Rigolade générale sauf Maryse qui bénit le ciel d'être restée à bord.

Un léger zéphyr s'est levé, nous engageant à porter grand voile, gennaker, artimon et foc d'artimon; nous arrivons à midi au petit village de Cargèse sous une canicule sévère. Après la pose déjeuner, visite du village, magnifique et très fleuri; nous n'insisteront pas sur les inscriptions peu amènes envers les continentaux, oeuvres d'une minorité certes agissante mais aussi stupide que ridicule.

Début d'après-midi, départ pour la baie de Lava pour une baignade rafraîchissante, puis cap sur les sanguinaires et la baie d'Ajaccio pour un amarrage dans la marina Tino Rossi vers 19h30.

3ème étape : Ajaccio-Mahon

Ajaccio ne nous laissera pas un grand souvenir, pour ne pas dire que nous avons été franchement déçus; autant la nature corse est splendide, voire unique, autant la ville nous a paru bruyante, polluée et sans grand intérêt. Seul, le marché est agréable avec ses couleurs, ses odeurs, la découverte des spécialités corses et la sympathie de ses vendeurs. Mais sans doute n'y sommes nous pas restés assez longtemps pour découvrir la ville authentique.

Nous connaissions déjà Majorque et sa côte bétonnée d'hôtels à touristes; nous préférions découvrir une île plus authentique et moins touristique : Minorque et son plus grand abri naturel de toute la Méditerranée, la baie de Mahon. Aussi, le 19 juin à 15h, nous larguons les amarres, cap au 245 vers Minorque. Malheureusement, le vent tombera vite et la trouvaille de Monsieur Diesel nous aidera à rejoindre Mahon le 21 juin à 8h après une traversée sans histoires.

Nous trouverons une place tout au fond de la baie dans la marina Deportiva de Minorca où une mauvaise surprise nous attendait : un tarif très élevé (plus de deux fois le prix habituel) et des sanitaires à peine digne d'installations de chantier du début du siècle dernier! Le gérant, un rien gêné, tente de nous expliquer que ce sont les politiques qui poussent aux augmentations de tarif, mais reste muet sur la haute qualité des sanitaires aux portes défoncées et où seul un rideau déchiré assure l'intimité vis à vis de l'extérieur (encore faut-il qu'il n'y ait pas trop de vent!).

Heureusement, tout cela sera compensé par la visite d'une charmante petite ville aux ruelles et places ombragées magnifiquement entretenues. C'est assurément un endroit où l'on aimerait rester plus longtemps pour faire le tour de l'île et s'imprégner de l'atmosphère charmante dégagée par cet environnement. Mais le programme commande de déjà partir!

4ème étape : Mahon-Ibiza-Cartagène

Arrivés le 23 juin à Ibiza, cette dernière aurait dû  être une étape en soi, mais le manque de place, la qualité de l'accueil reçu et finalement le manque d'intérêt de la côte vue de la mer nous ont poussé à relarguer les amarres au bout d'une heure et demi, le temps de prendre un petit déjeuner sous le regard impatient de nous voir déguerpir du responsable de la marina réservée aux yachts de luxe des jet-setteurs. No comment.

Nous prenons alors la direction de la côte espagnole au grand largue pour arriver le lendemain à midi à Cartagène. Là, une bien mauvaise nouvelle nous attendait, celle du décès du  père de Maryse. Changement brutal de programme, direction l'aéroport pour prendre le premier vol pour Madrid puis Toulouse. Maryse abandonnera le voyage pour rester auprès de sa mère, tandis que le captain rejoindra le bateau le 28 juin à Benalmadena, près de Malaga, l'équipage ayant suffisamment d'expérience pour continuer seul vers l'ouest avec des étapes à Almérimar, Galeta de Velez et Benalmadena.

C'est entre Cartagène et Almerimar que Michel, Jean-Marie et Françoise essuieront un bon coup de vent contre des vagues de face de trois à quatre mètres qui laissera des traces dans le mental de cette dernière!



Le 28 juin, entre Galeta de Velez et Benalmadena, ils auront la chance de rencontrer un banc de dauphins qui joueront avec l'étrave du bateau, permettant à Jean-Marie de faire quelques photos exceptionnelles dans une mer assagie.

5ème étape : Benalmadena-Gibraltar

Les espagnols sont des gens charmants qui aiment faire la fête; jusqu'à 5 heures du matin nous entendrons les cris, les chants et les rires provenant de la cité lacustre, sorte de Port-Grimaud où des immeubles modernes ont remplacé les maisons de pêcheur.

Aussi n'est-ce qu'à 9h45 le 29 juin que nous larguerons les amarres par vent complètement nul, direction le détroit de Gibraltar que nous atteindrons à 18h après avoir slalomé entre les cargos, supertankers et autres porte containers. La marina étant complète, nous décidons de nous transférer sur le territoire espagnol à Algeciras où une nouvelle digue en construction n'apparaît pas encore sur la carte.

Nous n'y resterons que la nuit avant de partir le lendemain matin pour Cadix.

6ème étape : Algeciras-Cadix

30 juin, 8h, le vent est enfin au rendez-vous; force variant de 4 à 6 d'est-nord-est qui tournera au sud-est dans l'après-midi : une bonne journée de voile s'annonce! Devant la pointe de Tarifa, pointe la plus sud du continent européen, nous atteindrons 11,7 noeuds sur l'eau avec une stabilité absolue; le bateau plaît de plus en plus au captain!

Pourtant, peu avant l'arrivée à Cadix, le vent tombe à nouveau et nous terminerons au moteur. C'est vers 20 heures que nous entrerons dans la marina America.

La marina est récente et bien équipée (attention, prises électrique en 32 A), mais peu abritée du vent et éloignée du centre ville; Nous ferons une première incursion le soir pour repérer les lieux afin de gagner du temps le lendemain pour l'avitaillement; en fait de gagner du temps, le captain perdra son téléphone portable dans les rues de Cadix, heureusement retrouvé par une charmante espagnole, ce qui nous vaudra quelques péripéties pour le récupérer le lendemain.

Dans la vie, il faut toujours transformer les imprévus en opportunités! cet incident nous donnera un peu de temps pour nous balader dans la ville, visiter jardins publics, quelques- unes des nombreuses églises ainsi que la cathétrale, le tout sous une chaleur torride.

Le breton retrouvera les effets de la marée qui lui manquait depuis quelque temps!



7ème étape : Cadix-Lisbonne

Le 1er juillet vers 17 h, nous décidons de quitter Cadix, direction Lisbonne. Le vent est assez soutenu, et c'est au près que nous débuterons cette étape; la mer assez hachée et de face secouera l'équipage et le bateau qui tapera violemment à plusieurs reprises dans les creux. Au bout de deux heures, Françoise pose la question qui tue : "est-ce normal d'avoir de l'eau dans le placard avant tribord?". Après inspection, il s'avère en effet qu'une centaine de litres d'eau de mer se ballade dans les fonds de la cabine avant!

En regardant de plus près, il nous semble que de l'eau suinte d'une microfissure à la jonction de la coque et d'une cloison verticale. Décision est prise de regagner Cadix après écopage de l'eau et de prendre contact avec le chantier Amel à l'arrivée.

De retour à la marina, le captain rend compte au SAV Amel qui pose alors aussitôt l'autre question qui tue :

- "avez-vous verrouillé le propulseur d'étrave?

- pourquoi, il se verrouille?

- oui, car dans la mer formée, l'élasticité du système mécanique de commande télescopique provoque des entrées d'eau lors des chocs verticaux, les joints n'étant plus comprimés."

Bien entendu, nous n'en savions rien, avons effectivement trouvé la goupille de blocage, l'avons mise en place et avons décidé de repartir le lendemain matin 3 juillet. Quant à la soi-disante fissure, elle ne concerne en rien la structure du bateau et c'est l'eau qui était rentrée par les joints du propulseur qui donnait l'impression de cette humidité qui suintait.

2 juillet 8h, nouveau départ, un peu stressant pour certains; inutile de dire que pendant les premières heures, le captain avait un compte rendu périodique de l'état des fonds de la cabine avant! le constat fut rassurant, plus aucune goutte d'eau ne pénétrait, les fonds restant parfaitement secs.

C'est du près serré qui nous attendait dans cette première partie en direction du cap Saint-Vincent, le vent étant établi au nord nord-ouest, d'abord de force 4, se renforçant progressivement jusqu'à force 6 dans l'après-midi. Le cap Saint-Vincent était atteint en fin de soirée, le vent tournant dans le nez au fur et à mesure que nous contournions le cap au large, en deçà cependant des rails de navigation des cargos.

La remontée vers Lisbonne allait donc se faire face au vent passé au nord (les fameux alizés portugais!), force 4 seulement mais dans une mer très désagréable. Pour gagner du temps et du cap, nous nous appuierons au moteur une bonne partie de la remontée. En fait, en cette saison, la stratégie commande de tirer un long bord vers les Açores de manière à contourner partiellement l'anticyclone et revenir vent portant vers le cap Finisterre.

C'est le 5 juillet à 4h du matin que nous accosterons dans la marina située en amont du pont du 25 avril, après s'être fait contrôlés par la police fluviale du Tage.

Lisbonne : Réduction de l'équipage

La fatigue et les soucis de santé de Françoise et Jean-Marie auront eu raison de leur bonne volonté; c'est décidé, ils débarqueront à Lisbonne où ils resteront pour deux jours de repos et de tourisme avant de regagner Paris. Michel et le captain terminerons seuls le convoyage jusqu'à Trébeurden.



La première, et dernière soirée commune, nous la passerons à flâner dans le vieux quartier de Lisbonne, puis à dîner dans un restaurant typique au son du Fado. Le lendemain, après vidange du moteur et contrôle des niveaux, Olympe quittera Lisbonne, direction le cap Finisterre.

8ème étape : Lisbonne-Caraminal

6 juillet à 11h30, nous nous dirigeons vers la marina de Belém pour faire le plein de gasoil, avant de descendre le Tage en passant devant la célèbre tour de Bélem.

La chaleur est toujours torride; de nombreux pêcheurs dans leurs barques typiques et colorées remontent leurs filets à l'aide d'un système à tambour formant treuil manuel; nous devons fréquemment changer de direction pour passer à distance raisonnable de ces travailleurs de la mer.

Dès que nous sortirons de l'embouchure du fleuve et que nous nous retrouverons au large du cap Raso, l'alizé portugais se rappellera à notre bon souvenir : plein nord, force 6 à 7, décroissant à 4 en fin d'après-midi.

La journée du 7 juillet sera un peu plus clémente, avec du 4 à 5 toujours orienté nord, mais avec une forte houle de nord nord-ouest dans laquelle le bateau cognait parfois durement. Avec Michel, nous étions maintenant heureusement bien amarinés et avions trouvé le bon rythme de quart nous permettant de bien dormir et bien récupérer de ces mauvaises conditions. Le point d'orgue fut atteint le 8 juillet, avec du 6 puis 7 en permanence, une mer très forte, avec rafales atteignant parfois 40 noeuds; quelques déferlantes prenaient le bateau de trois-quarts avant, des masses d'eau parcouraient le pont avant, se servant du pare-brise comme d'un tremplin pour aller s'écraser sur le roof arrière. Malgré ces conditions, à aucun moment le bateau ne s'est trouvé en difficulté et le sentiment de sécurité a été total. Voilà donc une prise en main intéressante qui valide notre choix, à ceci près que ces conditions nous ont conforté dans la nécessité de gréer une voile d'avant de brise que nous ferons installer lors de la préparation du bateau.

Vers 17h compte tenu de ces conditions, plutôt que de continuer vers le nord pour passer le cap Finisterre et rejoindre La Corogne, nous décidâmes d'obliquer au nord-est vers le port de Caraminal, situé dans l'une des plus importantes échancrures de la côte de Galice. C'est avec le génois partiellement roulé et la voile d'artimon que nous fûmes propulsés dans cet immense fjord sur une eau apaisée; à 22h30, nous amarrâmes le bateau dans la marina dans un calme absolu!

9ème étape : Caraminal-Trébeurden

La Galice est sans aucun doute un endroit idyllique pour faire de la voile : explorer à l'abri des fureurs de l'océan ces vastes étendues d'eau au creux des montagnes, rencontrer ses habitants à l'accueil chaleureux, tournés depuis toujours vers la mer, profiter d'un climat certes encore très beau mais sans la chaleur torride du sud, bref, ce fut pour nous une révélation, avec la promesse d'y revenir croiser un de ces jours!

Nous profitâmes d'une journée de repos pour remettre un peu d'ordre, faire une lessive, se promener dans le village,  faire quelques courses d'avitaillement et dîner dans un restaurant de produits régionaux.

Malheureusement, la station de gasoil de la marina n'était pas en fonctionnement, et le lendemain 10 juillet à 8h, jour du départ, nous dûmes nous diriger vers la petite île d'Arosa pour y faire notre plein dans un petit port de pêcheurs, après avoir contourné les parcs à moules innombrables de la région.

Les informations météo pour les quatre jours à venir étaient tout à fait rassurantes, ce qui ne nous laissait pas insensibles pour la traversée du golfe de Gascogne à la si redoutable réputation. En fait, ce golfe fut bien timide, le vent ne dépassant pas force 2 pendant les trois premiers jours. Et si nous pouvions arriver le 13 juillet pour l'anniversaire du Captain? Alors, moteur!

A 15h nous franchissions le cap Finisterre, puis longions une côte couverte d'éoliennes; on a beau avoir la fibre écolo, il faut bien reconnaître qu'une telle densité de ces "machines à vent" s'apparente plus à une pollution visuelle qu'à une mise en valeur du paysage!

A part la première nuit où, pendant son quart, Michel dû faire du gymkhana pour éviter les impressionnantes flottilles de bateaux de pêche espagnols sur le plateau continental du nord-ouest de l'Espagne, ces trois premières journées furent bien monotones. Le climat changeait progressivement, le soleil devenait moins chaud, l'humidité commençait à se faire sentir le soir et la nuit, les petits matins étaient fréquemment accompagnés de nappes de brouillard : bref, on commençait à reconnaître l'ambiance du pays!

C'est pendant mon quart de nuit à la latitude de la pointe de Penmarc'h que je me rendis compte que le feu de tête de mât ne fonctionnait plus : il est vrai qu'il avait été soumis à rude épreuve pendant plusieurs jours au large du Portugal lorsque les mâts vibraient à chaque choc dans les creux, mais tout de même, il aurait pu choisir un autre moment pour tomber en rade, juste avant d'aborder une des zones de navigation les plus denses du monde, les rails de Ouessant!

Heureusement, nous avions des petits feux de secours (à piles!!) que nous fixâmes sur les balcons, histoire de se donner bonne conscience, car je doute fort de la visibilité à 3 milles de ces engins! Enfin, on se console en se disant que la meilleure des sécurités est d'assurer une veille attentive et permanente (ce que nous avons toujours fait), tant visuelle qu'à l'aide du radar.

Dans cette dernière nuit de navigation du 12 au 13 juillet, nous avons cherché en vain à apercevoir les éclats du phare le plus puissant du monde, le phare de Créac'h sur Ouessant, tant le temps était brumeux! (alors, nos feux de secours!!!); puis, subitement à huit heures du matin, à l'ouest de l'île, le vent s'est enfin levé, de secteur sud, pour s'établir à 5 puis 6 jusqu'à notre arrivée.

Ce vent fût notre bénédiction, car, malgré un courant contraire de plus de trois noeuds, nous avancions sur le fonds à 7 noeuds, puis, après avoir obliqué est nord-est, c'est entre 10 et 11 noeuds que nous progressions le long de la côte nord de Bretagne. Trois heures nous suffirent pour relier les abers à l'île de Batz et c'est à 17h25 le 13 juillet que nous franchîmes le seuil du port de Trébeurden où nous attendaient Maryse, Françoise et Jean-Marie, auxquels s'étaient joints Marie-Paule et Gérard, nos amis de Fréhel. Merci à eux, et merci à Michel pour ce sérieux coup de main!

Bon anniversaire, Captain!

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